Gelée de coing au cédrat

Même si la saison des coings s’éloigne irrémédiablement, le mois de novembre étant l’un des derniers mois de sa récolte, voilà une première recette qui vaut le détour, le parfum des cédrats s’accordant bien subtilement avec celui, légèrement fade, suave et miellé des coings. Très riches en pectine, ils conviennent particulièrement bien aux confitures, pâtes de fruit et gelées. J’avoue avoir un faible pour le cédrat qui possède une saveur douce amère unique. Avec le coing, il y a dans cette recette un vrai parfum de l’enfance. C’est ici la deuxième recette de gelée, après celle aux pommes. Avouons qu’avec les coings, c’est quand même une affaire d’huile de coude et de résistance… Comptez en plus du temps de réalisation environ une semaine pour le séchage complet de votre pâte de coing, une recette à paraître la semaine prochaine…

Ingrédients

  • 2 kg de coings (mais vous pouvez en prendre à votre convenance)
  • 2 kg de sucre en poudre (pour compter large, il faudra peser votre sucre pour la gelée et ensuite pour la pâte)
  • 1 beau cédrat d’un kg environ
  • 1 citron non traité ou une bergamote non traitée

Préparation

Laver les coings à grande eau.  Essuyez-les pour enlever le duvet qui recouvre la peau. Coupez-les chacun en 8 quartiers en laissant la peau et les pépins. Mettre les quartiers dans une grande casserole de fonte ou de cuivre. Recouvrir d’eau à niveau. On compte généralement 1 litre d’eau pour 500 g de fruits. Couper un demi cédrat en lamelles, zeste et albédo compris. Ajoutez-le à la préparation et faire cuire à petits bouillon jusqu’à ce que les quartiers de coings soient tendres. Verser dans un tamis pour récupérer le jus de cuisson des coings et cédrat. Réserver à part la chair des fruits bien égouttés.

Filtrer le jus de cuisson des coin dans un linge pour éliminer toutes les impuretés. Pesez le jus obtenu pour connaître le poids de sucre selon le ratio 800 g de sucre pour 1 kg de jus. Mélanger sucre et jus dans une bassine de fonte ou de cuivre et ajouter le jus d’un citron ou d’une bergamote (voir photo ci-dessus). Laisser cuire à petit feu en écumant régulièrement avec l’écumoire. Selon la qualité du coing, la gelée est prise au bout d’une demi-heure ou un peu plus. Cette dernière est prise quand elle fait la « nappe », c’est-à-dire que la gelée s’écoulant de l’écumoire doit le faire en ligne et non plus en gouttes. Faire un test sur une assiette pour voir si elle est bien prise ! Mettre en pot et retournez-les immédiatement sitôt le couvercle refermé.

La recette de la pâte de coing au cédrat, qui fait suite à cette première recette sera dévoilée la semaine prochaine !

Bon appétit !

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