Merveilleuse angélique !

Mai, c’est juste après demain et pour quatre mois commence la saison de récolte de l’angélique. Une saison en or presque céleste ! C’est un peu par hasard que j’ai rencontré sur un marché cette plante magique au goût si verdoyant. J’avais le souvenir d’un délicieux dessert signé il y a cinq ans par mon ami Thierry Breton de Chez Michel : un accord classique fraises et rhubarbe, glace vanille et son sirop d’angélique divin (voir photo ci-dessous)…

Cela m’avait donné l’envie d’essayer de cultiver et de récolter ma propre angélique… Cela fut fait au jardin partagé des 1001 feuilles l’année suivante en 2013, dans un endroit frais et ombragé, plutôt humide. Pendant trois belles années, la plante a donné de merveilleuses hautes tiges de plus de 1,5 m de hauteur ornées de généreuses ombelles. En plein Paris, son feuillage froissé sous les doigts avait une odeur indéfinissable de champs et d’herbe coupée, de campagne et de montagne, ses graines une saveur houblonnée amère et tonique assez indéfinissable. Une belle gaillarde de plante qui accueillait chaque printemps à l’ombre et près d’une belle arche parfumée de jasmin nos rares visiteurs étonnés. La racine du Saint-Esprit ou herbe aux anges est une plante aux beaux ramages en quelque sorte inconnue ou presque du grand public, mis à part les Niortais, Niort étant la patrie de l’angélique… Puis vint le moment de la récolte au mois de juin. Par belles brassées, je coupais ses hautes tiges et ses feuilles pour en confectionner plus tard de l’angélique confite (un beau boulot sur une semaine de confisage) et de la liqueur selon une vieille recette oubliée trouvée dans un vieux grimoire appelée simplement du sobriquet « liqueur des moines »… Avis aux amateurs, les recettes suivront !

 

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